Dr Eloi Ramelli | Chirurgie plastique et esthétique à Strasbourg

Lifting des seins : Cure de ptôse mammaire ou mastopexie

La ptôse mammaire se définit par un affaissement des seins. Elle peut être d’origine congénitale, mais apparait le plus souvent au terme de grossesses, d’allaitements, d’un amaigrissement important. La ptôse mammaire peut aussi simplement être liée au vieillissement.

La ptôse mammaire peut être isolée (« ptôse pure ») ou associée à une hypertrophie mammaire ou a contrario à une hypotrophie mammaire.

Cet affaissement des seins est souvent mal vécu et perçu comme une altération de la féminité, source de complexes dans l’intimité ou la vie quotidienne.

La cure de ptôse est la chirurgie esthétique du sein permettant un rajeunissement global du sein, d’où le terme lifting du sein. Les termes mastopexie ou pexie mammaire sont synonymes.

Questions fréquemment posées

Un lifting mammaire, aussi appelé mastopexie, est une intervention chirurgicale esthétique visant à redonner aux seins une forme plus jeune et plus ferme. Cette procédure est souvent choisie par des femmes qui ont des seins tombants ou affaissés, ce qui peut résulter de divers facteurs tels que le vieillissement, la grossesse, l’allaitement, les fluctuations de poids et la gravité. Le lifting mammaire permet de corriger la ptose des seins mais aussi de modifier des asymétries de niveau des sillons sous mammaires, des correction de la taille des mamelons ou des aréoles.

La réduction mammaire définit l’intervention de diminution de la taille et du volume des seins hypertrophiés pour leur donner plus d’harmonie avec la silhouette. La chirurgie de réduction mammaire est très souvent associée à un lifting mammaire en raison de la ptose mammaire induite par le poids des seins hypertrophiés. Le lifting mammaire (ou mastopexie) ne joue pas sur le volume des seins, son objectif est uniquement de remonter la poitrine. Le lifting mammaire peut être associé à une variation de volume des seins, en plus ou en moins, au cours de la même opération. La différence entre les deux interventions se trouve aussi dans le remboursement. Sous certains critères (exérèse d’au moins 300g de glande mammaire par sein, douleurs dorsales et cervicales, …), une partie de l’intervention de réduction mammaire peut être prise en charge par la sécurité sociale.

La chirurgie de lifting mammaire n’est jamais prise en charge par la sécurité sociale. Il n’y a actuellement en France aucune dérogation à cette règle ce qui en fait une chirurgie esthétique dans tous les cas : séquelles de grossesse, d’allaitement, d’amaigrissement.

Le prix d’un lifting mammaire varie en fonction de nombreux éléments : la technique et le matériel consommable utilisé, les gestes associés éventuels (lipofilling mammaire, remodelage glandulaire, mise en place de prothèses mammaires…), les frais de clinique et les modalités de séjour, les honoraires du médecin anesthésiste. Un devis précis vous sera établi en consultation en fonction de votre demande et du projet de soins que nous aurons réalisés ensemble. Vous pouvez retrouver une tarification indicative dans la section « tarifs » du site, qui s’entendent « à partir de : 4500 €« .

Le prix d’un lifting mammaire avec augmentation de volume peut être réalisé de deux manières : avec la propre graisse de la patiente, il s’agit dans ce cas de lipofilling mammaire associé ou avec des implants mammaires, il s’agit alors d’une mastopexie-prothèse. Le prix de l’implant mammaire varie en fonction des fabricants d’implants. Ce prix n’est pas déterminé par le chirurgien mais par des éléments liés à la production industrielle sécurisée des implants mammaires. Parmi les éléments déterminants du tarif des implants on retrouve le prix du gel de silicone, le prix de production et de texturation de l’implant, la main d’oeuvre, le transport, …. Le prix d’un lipofilling mammaire dépend essentiellement de la durée d’intervention et donc de la quantité de graisse réinjectée en fonction du volume désiré et du matériel utilisé pour prélever et traiter la graisse.

Le bilan médical avant chirurgie mammaire comprend une imagerie mammaire récente : échographie mammaire et/ou mammographie en fonction de votre âge. La réalisation d’une mammographie en plus d’une échographie peut être laissée à la discrétion du médecin radiologue en fonction des habitudes du centre d’imagerie. Cette imagerie permet de dépister un éventuel cancer du sein et de le traiter en amont de la chirurgie. Concernant le bilan biologique, aucune prise de sang n’est indispensable avant la chirurgie. Ce bilan biologique peut vous être demandé à la suite de la première consultation ou après la consultation d’anesthésie en fonction de vos antécédents personnels ou d’autres éléments pouvant moduler la prise en charge périopératoire comme une perte de poids récente, une perte de poids importante ou une grossesse récente.

Il n’y a pas d’âge idéal pour réaliser l’intervention de lifting mammaire. Les seins peuvent être ptotiques et la poitrine tombante même en l’absence de grossesse ou de variation pondérale. La chirurgie peut être donc réalisée dès l’âge adulte. Le pic de demande se situe plutôt autour de 40 ans dans les suites de grossesses et d’allaitement. Le sein étant un organe très sensible aux variations hormonales, ces variations de volume ont tendance à entrainer une ptose secondaire liée à l’altération de la qualité de la peau et à l’involution graisseuse de la glande mammaire.

L’emplacement de la cicatrice est décidé en consultation en fonction de différents éléments relatifs à votre silhouette. Parmi ces éléments on retrouve la position du sillon sous mammaire, la qualité de la peau, la taille de l’aréole, … La cicatrice d’un lifting mammaire est discutée et choisie ensemble. Elle peut être périaréolaire, verticale ou en ancre de marine en fonction de la présentation du sein, la morphologie et le désir de la patiente.. 

L’intervention de lifting mammaire, avec ou sans augmentation de volume est soulagée par des antalgiques standards de palier un et deux. La douleur au niveau de la poitrine varie en fonction de la position pré pectorale ou rétropectorale de l’implant mais aussi de sa taille, des caractéristiques des tissus et des caractéristiques personnelles et du vécu de la patiente. Cette douleur, à type de tension, s’estompe dans les premiers jours pour disparaitre progressivement au cours des semaines suivants l’intervention. Une anesthésie loco régionale complète l’anesthésie générale pour limiter au maximum la sensation douloureuse post opératoire, elle est relayée dans les premiers jours par des médicaments antalgiques. Toutes les mesures sont prises en concertation avec le médecin anesthésiste pour diminuer la douleur et la tension post opératoire et vous assurer la meilleure expérience possible. La sensibilité aréolaire est modifiée après l’intervention chirurgicale et va progressivement être restituée au cours des premiers mois après l’opération.

La cicatrisation cutanée est d’une durée variable en fonction des patientes. En moyenne elle prends entre 10 jours et 3 semaines. C’est la durée de la fermeture des sutures de la peau. Au cours de la période post opératoire, les pansements sont simples et réalisés dans la grande majorité des cas par la patiente elle-même. La douche est possible dès le surlendemain de l’intervention, les pansements sont étanches et résistants à l’eau. En cas de mise en place de drains, non systématiques, je vous reverrai dans un délai très court (24-72h) pour procéder à leur ablation. Pendant cette période, je reste à votre disposition pour toute question ou interrogation sur la réalisation des pansements. A votre sortie de la clinique vous sera donné un rendez-vous de contrôle qui signera la fin de la cicatrisation avec l’ablation des fils. Si la cicatrisation n’est pas encore obtenue à ce rendez-vous nous en programmerons un autre, quelques jours plus tard, afin d’acter la fin de la cicatrisation.

Au rendez-vous de contrôle, de nombreux conseils d’optimisation de la cicatrice vous serons donnés (hydratation, massage, crème hydratante …). Il n’y a pas de nécessité d’anticiper à l’excès la prise en charge de la cicatrice étant donné qu’elle va continuer à évoluer tout au long de votre vie. Le résultat esthétique de la cicatrice ne s’apprécie qu’à long terme. Une fiche récapitulative de conseils pour les cicatrices vous est remise pour que vous ayez un support papier de l’ensemble des mesures qui peuvent être prises pour optimiser la qualité de la cicatrice mais aussi pour que la chronologie habituelle de l’évolution d’une cicatrice ne vous inquiète pas outre mesure.

Le lifting mammaire est une intervention chirurgicale qui présente, comme tout type de chirurgie, certains risques qui devront vous être expliqués et qui devront être compris avant toute prise en charge. Parmi ces principaux risques, on retrouve l’infection du site opératoire, l’hématome, le saignement et l’anémie post opératoire ou encore les complications cicatricielles. Ces complications, rares mais possibles doivent être comprises et acceptées. Leur prise en charge peut comprendre la mise en place d’une antibiothérapie, de soins locaux par une infirmière à domicile voire une reprise chirurgicale au bloc opératoire pour évacuer un éventuel hématome en cas de saignement.

Les activités sportives peuvent être reprises dès la semaine suivant l’intervention en fonction de la gestion de la douleur. Cette reprise concerne initialement les sports concernant les membres inférieurs comme la course ou le vélo et doivent être pratiqués avec le soutien-gorge de contention. Pendant cette période initiale, il est aussi recommandé de ne pas porter de charge trop lourde en se limitant à 1,5 kg soit l’équivalent d’une grande bouteille d’eau, en particulier en cas de pose d’implants associée au lifting mammaire. Pour les sports de force qui concernent les membres supérieurs, la reprise est réalisée en moyenne à 6 semaines après l’intervention. Concernant les sports nécessitant une immersion des cicatrices, notamment la natation, une durée de 6 semaines post opératoires est également requise avant la reprise. L’immersion (bain, mer, piscine) des cicatrices est formellement interdite pendant la durée initiale de cicatrisation au cours de la présence des fils et des pansements.

Le résultat immédiat est proche du résultat esthétique définitif néanmoins l’évolution post chirurgicale présente quelques caractéristiques. Il existe initialement un œdème associé à une tension cutanée qui vont s’estomper au cours des premières semaines. Le résultat, en terme de volume, est considéré comme proche du résultat définitif à 3 mois après l’intervention. La cicatrice continue à évoluer au cours de la première années pour atteindre un aspect définitif à un an post opératoire. Le lifting mammaire ainsi que la pose d’implants mammaires ou le lipofilling mammaire n’empêche pas le vieillissement des seins et la poitrine continuera son vieillissement « normal » après la procédure avec une tendance vers la ptose mammaire. Il convient d’éviter les variations pondérales (augmentation ou perte de poids) importantes afin de garder un résultat esthétique harmonieux avec votre silhouette le plus durable possible.

La durée de vie des implants est variable. On leur donne traditionnellement une durée de vie moyenne de 10 ans. En réalité, il convient d’évaluer de manière régulière le résultat esthétique et fonctionnel de votre résultat. La consultation en chirurgie plastique à partir de 8 ans après la pose peut être intéressante afin de considérer sereinement le remplacement des implants mammaires. Ce remplacement est souvent l’occasion de réharmoniser les implants avec le désir de la patiente et une silhouette qui peut avoir évolué : augmentation ou diminution de volume, changement de texture du gel de silicone, cure de ptose mammaire ou changement de l’emplacement des cicatrices. Le maître mot est l’anticipation, c’est ce qui permet d’éviter les déconvenues et d’envisager le changement d’implant mammaire de manière confiante.

Le lifting mammaire n’empêche pas l’allaitement. La position des cicatrices est variables en fonction du type de lifting mais concerne souvent l’aréole. Il n’y a pas d’étude démontrant la perte de la capacité de lactation après lifting mammaire ou réduction mammaire. Les canaux galactophores se reforment au cours de la cicatrisation et au cours de la période d’allaitement.