Dr Eloi Ramelli | Chirurgie plastique et esthétique à Strasbourg

Rhinoplastie

La rhinoplastie est l’intervention chirurgicale permettant de remodeler le nez pour l’embellir et corriger spécifiquement les disgrâces présentes, qu’elles soient d’origine congénitale, apparues à l’adolescence, consécutives à un traumatisme, ou dues au vieillissement. L’objectif étant de donner au nez un aspect naturel, en harmonie avec les autres traits du visage. Certaines demandes de correction limitées de l’esthétique nasale peuvent être réalisées par des injections d’acide hyaluronique et/ou de toxine botulique : c’est la rhinoplastie médicale ou rhinoplastie liquide.

La rhinoplastie peut être associée à une septoplastie afin de corriger des troubles respiratoires liés à la déviation de la cloison nasale.

Chirurgie très fine et très délicate, chirurgie minutieuse et du détail, elle permet un gain esthétique et fonctionnel considérable lorsque le chirurgien plasticien et le patient se sont bien entendus entre le résultat voulu et le résultat réalisable.

Questions fréquemment posées

La rhinoplastie médicale consiste en une modification de l’aspect du nez sans passer par le bloc opératoire. La rhinoplastie médicale est réalisée au cabinet, ne nécessite pas d’anesthésie ou une anesthésie locale et utilise des injections d’acide hyaluronique et de toxine botulique afin de modifier l’aspect du nez.  Dans la majorité des cas, la rhinoplastie médicale est utilisée pour obtenir des modifications légères du nez comme une pointe tombante, une petite bosse sur le dorsum nasal ou une dépendance marquée entre le nez et la lèvre supérieure qui entraine une chute de la pointe du nez au sourire. La rhinoplastie médicale ne permet pas de modifier les déviations de l’axe du nez, les pointes larges ou les bosses importantes. Aussi, la rhinoplastie médicale, de la même manière que la rhinoplastie chirurgicale doit être réalisée en envisageant l’équilibre du nez dans le visage. Elle consiste souvent en une rhinoplastie d’augmentation quand la rhinoplastie chirurgicale est, dans la majorité des cas, une rhinoplastie de réduction du volume du nez. La rhinoplastie médicale possède ses complications propres (comme les rares cécités, compressions vasculaires ou nécroses cutanées)  différentes de la rhinoplastie chirurgicale. 

Il n’y a pas d’âges prédéfinis pour réaliser une rhinoplastie esthétique néanmoins on remarque une demande plutôt orientée chez les femmes et les hommes jeunes. La réalisation d’une chirurgie esthétique du nez, élément central de l’équilibre du visage est plutôt recommandée à un âge jeune, avant 40 ans, car elle modifie l’image corporelle et la vision de soi dans le miroir et peut être plus difficile à accepter une fois que cette image est assimilée par le patient à l’âge adulte. Malgré cet élément, la demande de rhinoplastie esthétique doit tout de même être entendue et comprise et parfois, de petites modifications peuvent apporter des satisfactions, même à un âge tardif, si la compréhension de la gène exprimée par le patient est bien corrélée avec la réalisation chirurgicale. La rhinoplastie esthétique peut également avoir un réel effet rajeunissant au moment ou les premiers signes de l’âge peuvent être à l’origine de la consultation. Concernant les demandes fonctionnelles, plus les modifications fonctionnelles sont réalisées tardivement, plus leur taux de succès est faible. En effet, la plasticité cérébrale diminue avec le temps et n’aura plus forcément les capacités de s’adapter à une nouvelle conformation respiratoire qui comporte toujours une part de subjectivité.

La chirurgie de rhinoplastie, plus précisément de rhinoseptoplastie, peut être soumise à une prise en charge par la sécurité sociale. Dans des cas précis de malformation nasale ou de troubles ventilatoires post traumatiques, une demande d’entente préalable peut être réalisée et évaluée par le médecin conseil de la sécurité sociale. En cas d’acceptation, la chirurgie relève d’une chirurgie plastique réparatrice, c’est une rhinoplastie fonctionnelle.

En cas de chirurgie esthétique, l’acte chirurgical est soumis à l’acceptation d’un devis. En cas de chirurgie remboursée par la sécurité sociale, comme dans les cas de malformation nasale ou de troubles ventilatoires, seul un forfait de prise en charge et d’hospitalisation est remboursé par l’assurance maladie. Les honoraires chirurgicaux et d’anesthésie sont à la charge du patient, il peuvent être pris en charge par les mutuelles dans le cadre d’une chirurgie de rhinoplastie en cas d’entente préalable acceptée en fonction de votre contrat de mutuelle. Autrement dit en chirurgie libérale, une rhinoplastie « gratuite », même une rhinoplastie fonctionnelle, n’existe pas.

Le prix d’une rhinoplastie médicale varie en fonction de certains éléments : la technique et le matériel consommable utilisé, le type d’acide hyaluronique utilisé, l’utilisation éventuelle de toxine botulique associée à la modification de la structure nasale pour modifier certains aspects dynamiques inesthétiques du nez, … Un devis précis vous sera établi en consultation en fonction de votre demande et du projet de soins que nous aurons réalisés ensemble. Vous pouvez retrouver une tarification indicative dans la section « tarifs » du site, qui s’entendent « à partir de : 4200 €« .

Le prix d’une rhinoplastie médicale ou chirurgicale varie en fonction de nombreux éléments : la technique et le matériel consommable utilisé, les gestes associés éventuels (septoplastie, greffe cartilagineuse, ostéotomies …), la durée opératoire prévisible (notamment son allongement important en cas de rhinoplastie secondaire), les frais de clinique et les modalités de séjour, les honoraires du médecin anesthésiste… Un devis précis vous sera établi en consultation en fonction de votre demande et du projet de soins que nous aurons réalisés ensemble. Vous pouvez retrouver une tarification indicative dans la section « tarifs » du site, qui s’entendent « à partir de : « .

La rhinoplastie de préservation est une technique de chirurgie de rhinoplastie. On l’oppose traditionnellement à la rhinoplastie chirurgicale dite « structurelle ». Le principe est de préserver au maximum les tissus natifs du patient afin de permettre une récupération plus rapide en post opératoire, une limitation des œdèmes et un résultat stable dans le temps. Elle ne s’adresse pas à tous les désirs de modification du nez en particulier les nez très déviés ou les bosses importantes. Le choix de la technique de rhinoplastie n’est pas un choix qui est laissé au patient, il peut être discuté au cours de la consultation mais il doit relever d’une décision chirurgicale en fonction du désir de modification du patient mais aussi des habitudes et des techniques du chirurgien. Il n’existe pas de technique de rhinoplastie supérieure à une autre.

Une rhinoplastie secondaire est une deuxième rhinoplastie chez le même patient, une tertiaire une troisième, une quaternaire une quatrième etc… Cette réintervention est, dans l’immense majorité des cas, plus complexe que la première en raison des cicatrices déjà présentes, des adhérences des muqueuses, de la qualité des cartilages déjà opérés, … Ses résultats esthétiques sont aussi moins prédictibles ce qui la rends souvent beaucoup plus complexe que les patients n’imaginaient initialement. Le rapport de bénéfices esthétiques et fonctionnels potentiels face aux risques et à l’incertitude de résultats potentiels doivent être pesés avec précision avant de se lancer dans ce type de chirurgie. Parfois, une retouche esthétique par acide hyaluronique sous la forme d’une correction de rhinoplastie primaire trouve une place dans ces demandes complexes aux résultats incertains.

Le bilan médical avant de rhinoplastie comprend une imagerie du massif facial récente : scanner du massif facial ou cone beam. La réalisation d’imageries complémentaires peut être laissée à la discrétion du médecin radiologue en fonction des habitudes du centre d’imagerie. Concernant le bilan biologique, aucune prise de sang n’est indispensable avant la chirurgie. Ce bilan biologique peut vous être demandé à la suite de la première consultation ou après la consultation d’anesthésie en fonction de vos antécédents personnels ou d’autres éléments pouvant moduler la prise en charge périopératoire comme une perte de poids récente, une perte de poids importante ou une grossesse récente. Dans certains cas précis de troubles ventilatoires non étiquetés, un bilan allergologique, ORL ou dentaire peut être demandé notamment en cas de troubles allergiques, sinusiens ou d’infections dentaires chroniques non traitées. En cas de rhinoplastie médicale (rhinoplastie par injection d’acide hyaluronique), aucun bilan préalable n’est nécessaire en dehors d’une consultation permettant de déterminer l’absence de contre-indication à l’injection de produit de comblement.

L’intervention de rhinoplastie est soulagée par des antalgiques standards de palier un et deux. La douleur au niveau du nez varie en fonction des caractéristiques des tissus et des caractéristiques personnelles et du vécu du patient. Cette douleur, à type de tension, s’estompe dans les premiers jours pour disparaitre progressivement au cours des semaines suivants l’intervention. Une anesthésie loco-régionale complète l’anesthésie générale pour limiter au maximum la sensation douloureuse post opératoire, elle est relayée dans les premiers jours par des médicaments antalgiques. Toutes les mesures sont prises en concertation avec le médecin anesthésiste pour diminuer la douleur et la tension post opératoire et vous assurer la meilleure expérience possible. L’intervention de rhinoplastie n’est pas considérée, dans la majorité des cas, comme une intervention douloureuse. En revanche, elle entraîne une gène et une éviction sociale quasi constante liée à la présence d’œdèmes et d’ecchymoses post opératoires. La réalisation d’une rhinoplastie médicale est, en règle, peu douloureuse. Elle consiste en une ou plusieurs piqûres au niveau du nez dans des endroits précis et peut être précédée d’injection d’anesthésie locale au niveau de la face permettant de rendre les injections moins inconfortables. Cette anesthésie locale dure plusieurs heures et concerne le nez, les joues et la lèvre supérieure et nécessite quelques précautions post procédure, un peu comme chez le dentiste.

Les cicatrices et leur positionnement dépendent du type de rhinoplastie et de la technique choisie en fonction des modifications à apporter au nez opéré elles-mêles fonction des désirs du patient. Traditionnellement, les cicatrices peuvent être positionnées à l’intérieur des narines et/ou au niveau de la columelle (entre les narines) ou au niveau du dorsum nasal.

La cicatrisation cutanée et muqueuse est d’une durée variable en fonction des patients. En moyenne elle prends entre 5 et 10 jours. Au cours de la période post opératoire, les pansements sont simples et réalisés dans la grande majorité des cas par le patient lui même. La douche est possible dès le surlendemain de l’intervention, les pansements sont étanches et résistants à l’eau. Il peut y avoir des écoulement de sang par le nez ou dans la gorge dans les 2-3 jours qui suivent l’intervention et il est recommandé de prévenir cet écoulement en positionnant une compresse sous le nez en particulier la nuit. Pendant cette période, je reste à votre disposition pour toute question ou interrogation sur la réalisation des pansements. Des mèches peuvent être positionnées à l’intérieur des narines pour une durée de 2 à 5 jours et une attelle peut être positionnée sur le dos du nez pendant 7 à 15 jours. A votre sortie de la clinique vous sera donné un rendez-vous de contrôle qui signera la fin de la cicatrisation avec l’ablation des fils. Les mèches sont généralement retirées à cette première consultation si elles ne sont pas tombées avant. Un autre rendez-vous vous est proposé dans la semaine qui suit pour réaliser l’ablation de l’attelle et vous orienter vers la suite des soins locaux en particulier le « taping », c’est à dire la réalisation de pansement sur le dos du nez à l’aide de sterilstrips permettant de limiter l’œdème post opératoire.

Au rendez-vous de contrôle, de nombreux conseils d’optimisation de la cicatrice vous serons donnés (hydratation, massage, …). Il n’y a pas de nécessité d’anticiper à l’excès la prise en charge de la cicatrice étant donné qu’elle va continuer à évoluer tout au long de votre vie. Une fiche récapitulative de conseils pour les cicatrices vous est remise pour que vous ayez un support papier de l’ensemble des mesures qui peuvent être prises pour optimiser la qualité de la cicatrice mais aussi pour que la chronologie habituelle de l’évolution d’une cicatrice ne vous inquiète pas outre mesure.

Les activités sportives peuvent être reprises dès la semaine suivant l’intervention en fonction de la gestion de la douleur et de la gène respiratoire. Cette reprise concerne initialement les sports concernant les membres inférieurs comme la course ou le vélo et doivent être pratiqués avec l’attelle de contention. Pendant cette période initiale, la reprise douce de l’activité sportive permet un drainage plus rapide de l’œdème facial, qui est généralement le point le plus limitant à la reprise d’une vie sociale normale après rhinoplastie. Concernant les sports nécessitant une immersion des cicatrices, notamment la natation, une durée de 6 semaines post opératoires est également requise avant la reprise. L’immersion (bain, mer, piscine) des cicatrices est formellement interdite pendant la durée initiale de cicatrisation au cours de la présence des fils et des pansements.

L’œdème et les ecchymoses post opératoire après chirurgie de rhinoplastie est très variable et de nombreux facteurs vont jouer dans l’importance de ces marques post opératoires comme l’âge du patient, le fait qu’il soit fumeur ou non, les antécédents chirurgicaux et médicaux du patient, la technique chirurgicale utilisée, l’importance des modifications apportées au nez, … Une série de mesure et de conseils vous sera donnée pour limiter l’importance des œdèmes et des ecchymoses post opératoires comme l’alimentation froide, les massages, la reprise précoce du sport ou encore des mesures positionnelles au cours du sommeil. Même si la rhinoplastie chirurgicale n’entraine pas d’incapacité de travail à proprement parler, elle entraine une éviction sociale de l’ordre de 2 à 3 semaines en fonction de l’importance de cet œdème et de ces ecchymoses qu’il faudra prendre en compte si vous avez une profession impliquant une représentation sociale. Les ecchymoses sont maquillages dès l’ablation de l’attelle post opératoire pour en atténuer les effets. Concernant la rhinoplastie médicale, aucune éviction sociale n’est à prévoir, la procédure qui se déroule au cabinet permet un retour immédiat à la vie normale.

Le résultat immédiat au bloc opératoire est proche du résultat esthétique définitif néanmoins l’évolution post chirurgicale présente quelques caractéristiques. Il existe initialement un œdème associé à une tension cutanée qui vont s’estomper au cours des premières semaines. Le résultat, en terme de volume, est considéré comme proche du résultat définitif à 6 mois après l’intervention pour le dorsum nasal et un an au moins pour la pointe du nez. La cicatrice continue à évoluer au cours de la première années pour atteindre un aspect définitif à un an post opératoire. La rhinoplastie chirurgicale n’empêche pas le vieillissement du nez et il continuera son vieillissement « normal » après la procédure avec une tendance vers la chute de la pointe avec le temps. Il convient d’éviter les traumatismes au niveau du nez afin de garder un résultat esthétique harmonieux le plus durable possible. Concernant la rhinoplastie médicale, le résultat dans le temps dépend du type de produit injecté permettant la modification esthétique du nez. En fonction du type de produit injecté, acide hyaluronique et/ou toxine botulique, le résultat sera d’une stabilité de 3 à 18 mois.