Dr Eloi Ramelli | Chirurgie plastique et esthétique à Strasbourg

Lifting des cuisses – Cruroplastie

Après une perte de poids importante ou tout simplement avec l’âge, il arrive que la face interne des cuisse perde de son élasticité et se relâche donnant lieu à un excédent cutané et/ou graisseux.

Cet excédent cutané peut entrainer une gêne esthétique (peau tombante, flétrie, ridée), fonctionnelle (difficultés vestimentaires, gêne à la mobilité) et intime.

Le lifting des cuisse également appelé cruroplastie, est l’opération de chirurgie esthétique et réparatrice permettant de supprimer cet excédent cutané et de retendre la peau au niveau de la face interne des cuisses, tout en réduisant, selon les cas, la masse graisseuse par une lipoaspiration.

Cette intervention peut concerner aussi bien les femmes que les hommes.

Questions fréquemment posées

Une chirurgie de lifting des cuisses, appelée cruroplastie, est une procédure chirurgicale qui vise à améliorer l’apparence des cuisses en enlevant l’excès de peau et de graisse de la zone interne des cuisses « thigh gap ». Cette intervention est souvent choisie par des personnes qui ont une peau relâchée entre les cuisses, souvent en raison du vieillissement ou d’une perte de poids importante. Le but est de diminuer la circonférence et le diamètre des cuisses pour une amélioration de l’esthétique de la face interne de la cuisses. Cette procédure est souvent associée à une lipoaspiration de la culotte de cheval et de la face antérieure de la cuisse afin d’en harmoniser les contours.

Oui, c’est l’objectif de la cruroplastie. La consultation en chirurgie plastique permettra d’évaluer dans quelle mesure le lifting de cuisses peut permettre une remise en tension de la peau de la face interne des cuisses dans votre cas particulier. La peau de la face interne des cuisses et de la zone génitocrurale est très fine et parfois fragile, elle peut être la cible de vergetures. Ces vergetures marquent une fracture cutanée traduisant une perte de l’élasticité de la peau avec souvent l’obligation d’une solution chirurgicale avec cicatrice. La technique : liposuccion seule, incision horizontale dans le sillon génitocrural (medial thigh lift) ou verticale le long de la face interne de la cuisse sera précisé en fonction de votre présentation situation en consultation préopératoire.

Le lifting de cuisses débute dans l’immense majorité des cas par une lipoaspiration de l’excès graisseux de la face interne de la cuisse souvent associée à une lipoaspiration circonférentielle de la cuisse quand les amas graisseux sont aussi situé au niveau de la culotte de cheval. La réduction de l’excès de graisse entraine un excès de peau qui nécessite une résection de peau permettant de remettre en tension la zone de la face interne de la cuisse. Si cet excès est limité au tiers proximal de la cuisse, c’est à dire proche de la zone génitale, on réalisera un « medial thigh lift » avec une cicatrice limitée dans le sillon génito-crural. Si l’excès est étendu à l’ensemble de la cuisse, il peut même parfois dépasser le genou jusqu’à la jambe, alors la résection cutanée implique une cicatrice verticale le long de la face interne de la cuisse. Elle se cache à la face interne de la cuisse pour ne pas être visible ni de face ni de dos quand les jambes sont droites en position debout.

La chirurgie de lifting de face interne de cuisses peut relever d’une prise en charge par la sécurité sociale dans des cas précis de séquelles d’amaigrissement. La chirurgie est soumise à une demande d’entente préalable, réalisée à l’appréciation du chirurgien. En cas de chirurgie remboursée par la sécurité sociale, seul un forfait de prise en charge et d’hospitalisation est remboursé par l’assurance maladie. Les honoraires chirurgicaux et d’anesthésie sont à la charge du patient, ils peuvent être pris en charge par les mutuelles dans le cadre d’un lifting de face interne de cuisses avec entente préalable acceptée en fonction de votre contrat de mutuelle. Autrement dit en chirurgie libérale, un lifting de cuisses « gratuit », n’existe pas.

Le prix d’une cruroplastie varie en fonction de nombreux éléments : la technique et le matériel consommable utilisé, les gestes associés éventuels, le type de lifting de cuisses réalisé fonction de l’importance de l’excès de peau et de graisse et de la morphologie des cuisses, les frais de clinique et les modalités de séjour, les honoraires du médecin anesthésiste. Un devis précis vous sera établi en consultation en fonction de votre demande et du projet de soins que nous aurons réalisés ensemble. Vous pouvez retrouver une tarification indicative dans la section « tarifs » du site, qui s’entendent « à partir de : 4100 € « .

Aucun bilan préopératoire n’est systématique avant chirurgie de cruroplastie. Concernant le bilan biologique, aucune prise de sang n’est indispensable avant la chirurgie. Ce bilan biologique peut vous être demandé à la suite de la première consultation ou après la consultation d’anesthésie en fonction de vos antécédents personnels ou d’autres éléments pouvant moduler la prise en charge périopératoire comme une perte de poids récente, un amaigrissement important ou une grossesse récente. Un arrêt du tabac est indispensable avant et après la chirurgie afin de limiter le risque de complications cicatricielles.

Le poids idéal pour réaliser une cruroplastie n’est pas déterminé de manière arbitraire. L’idéal est de réaliser la procédure avec un poids stable afin de pérenniser le résultat esthétique à moyen terme. La présence de lipoméries localisées au niveau de la culotte de cheval, des lombes ou de la face antérieure de la cuisse peuvent être traitées au cours de la chirurgie de cruroplastie par un geste complémentaire de lipoaspiration. La chirurgie de cruroplastie n’est pas indiquée dans les cas d’obésité autrement dit un indice de masse corporel supérieur à 30. 

L’intervention de cruroplastie est responsable de douleurs qui sont traditionnellement calmées par des antalgiques de palier un et deux. Cette douleur, à type de tension, s’estompe dans les premiers jours pour disparaitre progressivement au cours des semaines suivants l’intervention. Elle peut être majorée en cas de de geste de lipoaspiration associé qui augmente l’oedeme et la tension post opératoire. Une anesthésie loco régionale complète l’anesthésie générale pour limiter au maximum la sensation douloureuse post opératoire, elle est relayée dans les premiers jours par des médicaments antalgiques. Toutes les mesures sont prises en concertation avec le médecin anesthésiste pour diminuer la douleur et la tension post opératoire et vous assurer la meilleure expérience possible. La sensibilité en regard de la cicatrice est modifiée après l’intervention chirurgicale et va progressivement être restituée au cours des premiers mois après l’opération, parfois partiellement.

La cicatrisation cutanée est d’une durée variable en fonction des patients et de la technique opératoire. En moyenne elle prend entre 10 jours et 3 semaines. C’est la durée de la fermeture des sutures de la peau. Au cours de la période post opératoire, les pansements sont simples et réalisés dans la grande majorité des cas par le patient lui-même. La douche est possible dès le surlendemain de l’intervention, les pansements sont étanches et résistants à l’eau. La cruroplastie n’implique pas de mise en place de drains post opératoires. Des mesures posturales qui facilitent la vie quotidienne vous seront transmises après l’intervention. Un vêtement de contention post opératoire vous sera prescrit et son port permet de diminuer l’oedeme post opératoire au cours du premier mois après la chirurgie. Pendant la période post opératoire, je reste à votre disposition pour toute question ou interrogation sur la réalisation des pansements. A votre sortie de la clinique vous sera donné un rendez-vous de contrôle qui signera la fin de la cicatrisation avec l’ablation des fils. Si la cicatrisation n’est pas encore obtenue à ce rendez-vous nous en programmerons un autre, quelques jours plus tard, afin d’acter la fin de la cicatrisation.

Au rendez-vous de contrôle, de nombreux conseils d’optimisation de la cicatrice vous serons donnés (hydratation, massage, crème hydratante …). Il n’y a pas de nécessité d’anticiper à l’excès la prise en charge de la cicatrice étant donné qu’elle va continuer à évoluer tout au long de votre vie. Le résultat esthétique de la cicatrice ne s’apprécie qu’à long terme. Une fiche récapitulative de conseils pour les cicatrices vous est remise pour que vous ayez un support papier de l’ensemble des mesures qui peuvent être prises pour optimiser la qualité de la cicatrice mais aussi pour que la chronologie habituelle de l’évolution d’une cicatrice ne vous inquiète pas outre mesure. La sensibilité de l’intérieur de la cuisse et de la cicatrice poursuit son évolution tout au long de l’année qui suit la chirurgie et n »a pas de conséquence sur la vie quotidienne.

La cruroplastie est une intervention chirurgicale qui présente, comme tout type de chirurgie, certains risques qui devront vous être expliqués et qui devront être compris avant toute prise en charge. Parmi ces principaux risques, on retrouve l’infection du site opératoire, le sérome ou liquide lymphatique collecté sous la peau, l’hématome, le saignement et l’anémie post opératoire ou encore les complications cicatricielles. Ces complications, rares mais possibles doivent être comprises et acceptées. Leur prise en charge peut comprendre la mise en place d’une antibiothérapie, de soins locaux par une infirmière à domicile voire une reprise chirurgicale au bloc opératoire pour évacuer un éventuel hématome en cas de saignement. Le risque plus subjectif d’insatisfaction dans les suites de chirurgie existe si le résultat n’est pas en accord avec le résultat escompté. Le but des consultations étant de préciser au plus proche le résultat que vous pouvez attendre de ce type de procédure au niveau de la face interne des cuisses et de la morphologie globale des cuisses. La consultation doit aussi évoquer les limites de ce type de chirurgie dans votre cas particulier.

Les activités sportives peuvent être reprises dans les 3 semaines suivant l’intervention en fonction de la gestion de la douleur. Cette reprise concerne initialement les sports concernant les membres supérieurs et doivent être pratiqués avec vêtement compressif post opératoire. Pour qui impliquent les muscles des cuisses comme comme la course ou le vélo, la reprise est réalisée en moyenne 4 à 6 semaines après l’intervention de manière progressive. Concernant les sports nécessitant une immersion des cicatrices, notamment la natation, une durée de 6 semaines post opératoires est également requise avant la reprise. L’immersion (bain, mer, piscine) des cicatrices est formellement interdite pendant la durée initiale de cicatrisation au cours de la présence des fils et des pansements. 

Le résultat immédiat est proche du résultat esthétique définitif néanmoins l’évolution post chirurgicale présente quelques caractéristiques. Il existe initialement un œdème associé à une tension cutanée qui vont s’estomper au cours des premières semaines. Le résultat, en terme de volume et de morphologie de la cuisse, est considéré comme proche du résultat définitif à 3 mois après l’intervention après diminution de la tension et adaptation de la peau. La cicatrice continue à évoluer au cours de la première années pour atteindre un aspect définitif à un an post opératoire. C’est à cette date que l’on évalue le résultat final. Il convient d’éviter les variations pondérales (augmentation ou perte de poids) importantes afin de garder un résultat esthétique harmonieux avec votre silhouette le plus durable possible.

Le lifting des cuisses n’est pas une intervention anodine. Sa résultante cicatricielle est définitive et son rapport de bénéfice et de risque doit être parfaitement compris. En cas d’altération de l’élasticité cutanée (se traduisant le plus souvent par des vergetures), seule une cruroplastie chirurgicale permettra d’obtenir un résultat pérenne. Dans des cas plus limités ou la peau garde une bonne élasticité, des modalités de lipoaspiration plus ou moins associées à des processus d’orientation de la rétraction cutanée (Vaser Lipo, Renuvion, …) peuvent être efficaces en limitant les incisions et les cicatrices. L’activité sportive permet également une remise en tension progressive de la peau sur les muscles de la cuisse sous jacent associée à une diminution de l’épaisseur du tissu graisseux sous cutané et reste probablement le meilleur traitement de l’esthétique de la face interne de cuisse en l’absence de perte de l’élasticité cutanée.