Dr Eloi Ramelli | Chirurgie plastique et esthétique à Strasbourg
La nymphoplastie de réduction ou labioplastie de réduction est l’intervention chirurgicale visant à traiter l’hypertrophie (excès) des petites lèvres. Elle permet de corriger leur taille excessive notamment par rapport à celle des grandes lèvres dont elles vont dépasser.
Ce phénomène est très souvent bilatéral et asymétrique mais peut aussi être unilatéral. Il peut également arriver que l’hypertrophie se prolonge en avant réalisant des replis de part et d’autre du clitoris. Elle s’accompagne bien souvent d’une hyperpigmentation due aux frottements dans le sous vêtement.
L’hypertrophie des petites lèvres peut entrainer de véritables troubles fonctionnels que ce soit dans le cadre sportif, intime et/ou vestimentaire. S’ajoute à cela la dimension psychologique qui peut s’avérer tout aussi importante.
L’hypertrophie des petites lèvres se caractérise par une taille excessive des petites lèvres notamment par rapport à celle des grandes lèvres. En position debout les petites lèvres sont saillantes, et dépassent de la fente vulvaire, ce qui fait dire aux patientes qu’elles ont des petites lèvres « tombantes » ou « pendantes ».
L’hypertrophie des petites lèvres apparaît le plus souvent à la puberté (on parle d’hypertrophie primaire juvénile) mais il peut également survenir à la suite d’un accouchement ou à la ménopause.
L’intervention a pour but de réduire la taille des petites lèvres et de corriger une éventuelle asymétrie.
L’objectif est d’obtenir une vulve proportionnée par rapport à la taille des grandes lèvres.
Une nymphoplastie peut être effectuée dès la majorité.
L’intervention n’aura aucune conséquence ultérieure sur les rapports sexuels ou sur les accouchements.
L’intervention de nymphoplastie de réduction, également appelée labiaplastie, a pour but de réduire la taille des petites lèvres et de corriger une éventuelle asymétrie. L’objectif est d’obtenir une vulve proportionnée par rapport à la taille des grandes lèvres.
Il existe plusieurs techniques, telles que l’ablation en coin ou la résection en bordure, selon les besoins esthétiques et anatomiques de la patiente. La réduction des petites lèvres peut s’associer d’une réduction de la taille du capuchon clitoridien et/ou un traitement des grandes lèvres (nymphoplastie d’augmentation) et/ou un traitement de rajeunissement de la paroi vaginale (colpopérinéoplastie/lipofilling).
Au total la nymphoplastie de réduction vise à harmoniser l’apparence de la vulve et à résoudre les problèmes d’inconfort. Les cicatrices sont généralement discrètes et s’estompent avec le temps. L’intervention peut également améliorer le confort lors des activités physiques et des rapports sexuels.
Lors de la consultation, j‘effectuerai un examen clinique minutieux au terme duquel nous définirons ensemble le projet thérapeutique le plus adapté à votre cas.
Je prendrai le temps de vous expliquer en détail le déroulement de l’opération et les suites post-opératoires et de répondre à toutes vos questions et interrogations
Comme pour toute intervention chirurgicale, des complications peuvent survenir. Je les aurai abordées en détail avec vous en consultation car vous devez les connaitre et les accepter.
Je procéderai à la constitution de votre dossier médical et vous remettrai une fiche d’information ainsi qu’un devis.
Une 2ème consultation sera réalisée après un délai minimum de 15 jours de réflexion. Elle permettra de répondre à vos questions, et de fixer une date d’intervention.
La nymphoplastie en résumé :
L’opération est réalisée au bloc opératoire, sous anesthésie locale ou anesthésie générale en fonction de votre choix.
Elle va consister en une résection de l’excédent labial, adaptée à la morphologie de vos petites lèvres.
La nymphoplastie de réduction des petites lèvres est une intervention fiable et dont les suites post-opératoires sont simples dans l’immense majorité des cas.
La chirurgie est réalisée en ambulatoire et la sortie est envisagée le jour même de l’intervention.
Les suites opératoires sont marquées par un œdème important, ce qui est normal.
Il faudra éviter la position assise prolongée et le port de vêtements moulants pendant les premiers jours.
Des antalgiques simples vous seront prescrits.
Les fils de sutures se résorbent généralement au bout de 8 à 12 jours, date à laquelle la cicatrisation est obtenue.
Il est conseillé d’attendre un mois pour la reprise progressive d’une activité sexuelle.
L’arrêt de travail sera d’une 1 à 2 semaines en fonction de votre profession.
L’interruption des activités sportives sont quant à elle de 4 à 6 semaines, selon le type d’activité.
Je vous recevrai en consultation de contrôle post-opératoire une semaine après l’intervention, puis à 3 mois et un an.
Le résultat définitif sera apprécié après un délai de 3 à 6 mois.
La nymphoplastie est prise en charge par l’assurance maladie sous certaines conditions.
La chirurgie de réduction des petites lèvres, également appelée nymphoplastie de réduction ou labiaplastie, est une intervention chirurgicale qui vise à réduire la taille des petites lèvres de la vulve. Cette intervention concerne les petites lèvres vulvaires mais peut être associée à une chirurgie du capuchon du clitoris ou à une chirurgie des grandes lèvres ou de l’introitus vaginal (colpopérinéoplastie).
La nymphopalstie de réduction ou labiaplastie est pratiquée pour des raisons esthétiques, fonctionnelles, ou de confort. Concernant la demande esthétique, certaines femmes peuvent être gênées par l’apparence de leurs petites lèvres, surtout si celles-ci dépassent les grandes lèvres. La réduction vise à harmoniser l’apparence de la vulve. Dans le cadre de demandes fonctionnelles, des petites lèvres trop grandes peuvent causer des irritations, des frottements ou des douleurs, notamment lors de certaines activités comme le sport, la marche, ou les rapports sexuels. En réduisant la taille des petites lèvres, la labioplastie peut également améliorer le confort pendant les activités physiques et réduire les gênes liées aux vêtements serrés.
Le cas d’hypertrophie des petites lèvres est une évaluation subjective. Il n’existe pas de mesure objective permettant de déterminer s’il existe une hypertrophie des petites lèvres ou non. En règle générale, une hypertrophie d’une ou des petites lèvres est caractérisée si les petites lèvres dépassent des grandes lèvres entrainant une gène esthétique ou fonctionnelle au cours des rapports sexuels ou du sport.
Il n’y a pas d’âge idéal pour réaliser l’intervention de réduction des petites lèvres. Les cas d’hypertrophie des petites lèvres peuvent exister dès la puberté. La chirurgie peut être donc réalisée dès l’âge adulte. Il existe traditionnellement deux pics de demandes : un premier au début de l’âge adulte, dans le cas d’hypertrophies des petites lèvres congénitales apparues à la puberté, un deuxième après certains épisodes de la vie des femmes comme les grossesses ou les accouchements. Ces épisodes peuvent entrainer une hypertrophie des petites lèvres en raison de la distension vulvaire au cours de l’accouchement et en raison des variations hormonales qui ont lieu autour de la grossesse.
La nymphoplastie de réduction se déroule dans la majorité des cas sous anesthésie générale. Une anesthésie locale ou locorégionale est possible dans le cas de réduction limitée des petites lèvres. Il existe plusieurs techniques, comme la résection en bordure (où une partie du bord extérieur est retirée) ou l’ablation en coin (où une portion en forme de triangle est enlevée sous le capuchon clitoridien). La technique dépend de la présentation anatomique, de la longueur de la petite lèvre et de l’aspects des replis des petites lèvres. La réduction des petites lèvres est régulièrement associée à une chirurgie plastique du capuchon clitoridien qui prolonge les petites lèvres dans leur partie supérieure afin d’harmoniser l’esthétique vulvaire.
La chirurgie nymphoplastie de réduction relève d’une prise en charge partielle par la sécurité sociale. En cas de chirurgie remboursée par la sécurité sociale, seul un forfait de prise en charge et d’hospitalisation est remboursé par l’assurance maladie. Les honoraires chirurgicaux et d’anesthésie sont à la charge du patient, il peuvent être pris en charge par les mutuelles en fonction de votre contrat de mutuelle. Autrement dit en chirurgie libérale, une nymphoplastie de réduction « gratuite », n’existe pas.
Le prix d’une nymphoplastie de réduction varie en fonction de nombreux éléments : la technique et le matériel consommable utilisé, les gestes associés éventuels, le type de nymphoplastie de réduction réalisé fonction de l’importance de l’excès de muqueuse, de l’asymétrie éventuelle, des chirurgies antérieures, les frais de clinique et les modalités de séjour, les honoraires du médecin anesthésiste. Un devis précis vous sera établi en consultation en fonction de votre demande et du projet de soins que nous aurons réalisés ensemble. Vous pouvez retrouver une tarification indicative dans la section « tarifs » du site, qui s’entendent « à partir de : 1900 €« .
Aucun bilan préopératoire n’est systématique avant chirurgie de labiaplastie. Concernant le bilan biologique, aucune prise de sang n’est indispensable avant la chirurgie. Ce bilan biologique peut vous être demandé à la suite de la première consultation ou après la consultation d’anesthésie en fonction de vos antécédents personnels ou d’autres éléments pouvant moduler la prise en charge périopératoire comme une perte de poids récente, un amaigrissement important ou une grossesse récente. Un arrêt du tabac est indispensable avant et après la chirurgie afin de limiter le risque de complications cicatricielles.
L’intervention de nymphoplastie est responsable de douleurs qui sont traditionnellement calmées par des antalgiques de palier un et deux. Cette douleur, à type de tension, s’estompe dans les premiers jours pour disparaitre progressivement au cours des semaines suivants l’intervention. Une anesthésie loco régionale complète l’anesthésie générale pour limiter au maximum la sensation douloureuse post opératoire, elle est relayée dans les premiers jours par des médicaments antalgiques. Toutes les mesures sont prises en concertation avec le médecin anesthésiste pour diminuer la douleur et la tension post opératoire et vous assurer la meilleure expérience possible. L’intervention de labiaplastie est marquée par un œdème important en post opératoire qui est une règle dans les suites de ce type d’intervention. La sensibilité en regard de la cicatrice est modifiée après l’intervention chirurgicale et va progressivement être restituée au cours des premiers mois après l’opération.
La cicatrisation est d’une durée variable en fonction des patients et de la technique opératoire. En moyenne elle prend entre 10 jours et 3 semaines. C’est la durée de la fermeture des sutures de la muqueuse. Ces sutures sont réalisées avec des fils résorbables qui disparaissent en une quinzaine de jours en moyenne. Au cours de la période post opératoire, les pansements sont simples et réalisés dans la grande majorité des cas par la patiente elle-même. La douche et la toilette intime sont possibles dès le surlendemain de l’intervention. Des mesures associées qui facilitent la vie quotidienne vous seront transmises après l’intervention comme le port de vêtements peu serrés, de lingerie en coton et l’application de froid afin e diminuer l’oedeme post opératoire immédiat. Pendant la période post opératoire, je reste à votre disposition pour toute question ou interrogation sur la réalisation des pansements. Votre retour à domicile à lieu le jour même de l’intervention et il vous sera donné un rendez-vous de contrôle qui signera la fin de la cicatrisation. Si la cicatrisation n’est pas encore obtenue à ce rendez-vous nous en programmerons un autre, quelques jours plus tard, afin d’acter la fin de la cicatrisation. La période d’indisponibilité professionnelle correspond environ à la durée de cicatrisation.
La nymphoplastie est une intervention chirurgicale qui présente, comme tout type de chirurgie, certains risques qui devront vous être expliqués et qui devront être compris avant toute prise en charge. Parmi ces principaux risques, on retrouve l’infection du site opératoire, l’hématome et le saignement post opératoire ou encore les complications cicatricielles. Ces complications, rares mais possibles doivent être comprises et acceptées. Leur prise en charge peut comprendre la mise en place d’une antibiothérapie, de soins locaux par une infirmière à domicile voire une reprise chirurgicale au bloc opératoire. Dans toutes ces complications potentielles, la désunion cicatricielle est la plus fréquente. L’arrêt du tabac et le respect des mesures post opératoires permettent de diminuer ce risque spécifique. Le risque plus subjectif d’insatisfaction dans les suites de chirurgie existe si le résultat n’est pas en accord avec le résultat escompté. Le but des consultations étant de préciser au plus proche le résultat que vous pouvez attendre de ce type de procédure au niveau des petites lèvres et de la morphologie globale vulvo génitale. La consultation doit aussi évoquer les limites de ce type de chirurgie dans votre cas particulier.
Les activités sportives peuvent être reprises dans les 3 semaines suivant l’intervention en fonction de la gestion de la gène. Cette reprise concerne initialement les sports concernant les membres supérieurs et doivent être pratiqués. Pour les sports qui impliquent les muscles des cuisses comme comme la course ou le vélo, la reprise est réalisée en moyenne 4 à 6 semaines après l’intervention de manière progressive. Concernant les sports nécessitant une immersion des cicatrices, notamment la natation, une durée de 6 semaines post opératoires est également requise avant la reprise. L’immersion (bain, mer, piscine) des cicatrices est formellement interdite pendant la durée initiale de cicatrisation au cours de la présence des fils et des pansements. L’activité sexuelle peut être reprise un mois et demi après la chirurgie, une fois la cicatrisation obtenue et mature.
Le résultat immédiat est proche du résultat esthétique définitif néanmoins l’évolution post chirurgicale présente quelques caractéristiques. Il existe initialement un œdème associé à une tension cutanée qui vont s’estomper au cours des premières semaines. Le résultat, en terme de volume et de morphologie de la vulve, est considéré comme proche du résultat définitif à 3 mois après l’intervention après diminution de la tension et adaptation de la peau. La cicatrice continue à évoluer au cours de la première années pour atteindre un aspect définitif à un an post opératoire. C’est à cette date que l’on évalue le résultat final.
Oui, il est tout à fait possible d’associer d’autres types d’interventions à la nymphoplastie de réduction pour obtenir un résultat plus harmonieux ou répondre à des besoins spécifiques. Parmi celles-ci, on retrouve le plus fréquemment la réduction du capuchon clitoridien qui vise à réduire la peau qui recouvre le clitoris, pour des raisons esthétiques ou fonctionnelles. La nymphoplastie de réduction peut être aussi associée à une colpopérinéoplastie. Il s’agit d’une intervention qui resserre le vagin et le périnée (zone entre le vagin et l’anus). Elle est souvent pratiquée après des accouchements ou en cas de relâchement vaginal. D’autres interventions comme le lipofilling des grandes lèvres ou la lipoaspiration du mont de Venus peuvent être associées à la réduction des petites lèvres pour harmoniser l’apparence des grandes lèvres ou de la région pubienne avec les lèvres réduites.